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Améliorer la sécurité des aînés vivant à domicile

Plus de 96 % des personnes âgées de 65 ans et plus vivent à domicile au Québec. Plusieurs moyens et dispositifs existent pour leur permettre de vivre chez elles, en sécurité, le plus longtemps possible.

En particulier, il apparaît pertinent de prendre des précautions pour les personnes aînées :

  • habitant seules;
  • en convalescence à la suite d’une hospitalisation;
  • à mobilité réduite;
  • ayant un trouble de la mémoire;
  • ayant de la difficulté à se déplacer;
  • ayant une incapacité physique;
  • vivant avec une maladie pouvant compromettre leur sécurité, comme la maladie d’Alzheimer ou le Parkinson.

Elles pourraient par exemple ne pas être en mesure d’appeler les secours si elles étaient victimes d’un malaise ou d’une chute alors qu’elles sont seules à la maison. En 2018, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) révélait qu’une personne aînée sur cinq vivant à domicile avait fait une chute au cours des 12 derniers mois.

Les moyens disponibles

Plusieurs processus et dispositifs permettent d’améliorer la sécurité des personnes aînées à domicile. Ceux identifiés ci-dessous sont simples et permettent à la personne aînée de demeurer à domicile plus longtemps. Ils peuvent être mis en place avec le soutien d’un proche, d’une ressource de la communauté ou d’un voisin.

Appel quotidien automatisé

Des organismes locaux ou régionaux offrent un service gratuit d’appel automatisé aux personnes aînées vivant à domicile. L’appel peut être programmé une fois ou plusieurs fois par jour. Dans le cas où l’appel ne reçoit pas de réponse, des vérifications sont rapidement effectuées pour qu’on s’assure de l’état de santé de la personne.

Appel d’amitié

Il est possible de demander à la famille, à un voisin, un ami ou à un organisme de demeurer en contact avec la personne aînée. Par exemple, une personne désignée communiquera quotidiennement ou régulièrement avec elle par téléphone ou par l’entremise d’un système de messagerie (texto, messageries instantanées, etc.).

Solidarité entre voisins

Un voisin peut offrir son aide à une personne aînée quand un élément inhabituel est observé chez celle-ci. Par exemple, une personne aînée qui n’est pas sortie prendre sa marche quotidienne, une entrée qui demeure enneigée, les lumières éteintes en soirée sont autant de détails qui devraient alerter un voisin.

Des signaux particuliers pourraient aussi être établis entre voisins. Par exemple, les rideaux ouverts avant 9 h chez une personne aînée signifient que tout va bien.

Mécanisme de sécurité ou de télésurveillance

Il existe aussi différents systèmes payants qui permettent à la personne aînée de transmettre très facilement une demande d’aide au destinataire approprié à la situation (proche aidant, police, pompier ou ambulance). Le « bouton panique », par exemple, est un appareil discret qui permet d’appeler les secours du bout du doigt. Il se décline sous plusieurs formes : bouton de téléassistance sans fil, bouton (ou bracelet) d’alarme médicale, système d’alerte médicale sans fil, bracelet d’urgence, bracelet de sécurité, etc.

Autres technologies

D’autres types de dispositifs sont disponibles, moyennant des coûts plus ou moins élevés, tels que les dispositifs de géolocalisation, les détecteurs de portes, les prises électriques intelligentes, les bracelets ou les montres qui détectent les chutes, etc.

Comment choisir ce qui convient le mieux

Avant d’entreprendre des démarches, il est nécessaire d’évaluer les besoins, les attentes et les préférences de la personne aînée ou d’un proche, s’il y a lieu, tout en tenant compte du budget alloué. Pour les services de « bouton panique », il faut prévoir des coûts d’achat, d’activation, puis un abonnement mensuel. Il est donc important de comparer les coûts de chacune des options. Certaines dépenses de service de télésurveillance sont admissibles au crédit d’impôt pour frais engagés par une personne aînée pour maintenir son autonomie Cet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre..

Dans un esprit de bientraitance, ces processus et dispositifs devraient être présentés à la personne aînée de façon simple et claire par un proche pour qu’elle valide leur mise en place et comprenne les actions à entreprendre dans une situation d’urgence.

Projets pilotes en gériatrie sociale

Le gouvernement du Québec s’est engagé à continuer ses efforts pour briser l’isolement des personnes aînées vulnérables et améliorer leur accès aux services de santé et sociaux. Il veut également améliorer leur qualité de vie en agissant de manière précoce dans leur communauté. Pour ce faire, des projets pilotes ont été financés.

Ces projets ont expérimenté des mesures comme le repérage et l’accompagnement des personnes aînées isolées et vulnérables avec des services déjà offerts dans leur communauté, incluant ceux des établissements de la santé et des services sociaux.

Les projets financés par le ministère de la Santé et des Services sociaux sont les suivants :

  • Des équipes de gériatrie sociale dans six territoires avec la collaboration de la Fondation AGES :
    • Bas-Saint-Laurent,
    • Laval,
    • Capitale-Nationale,
    • Estrie,
    • Saguenay–Lac-Saint-Jean,
    • Nord-de-l’Île-de-Montréal;
  • La mise en place d’une communauté bienveillante coordonnée par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Sud-de l’Île-de-Montréal (CCSMTL);
  • Le renforcement des activités de l’organisme Les Petits Frères;
  • La mise en place d’une trajectoire de gériatrie de proximité lancée par la table de concertation des aînés Domaine-du-Roy sur le territoire du Saguenay–Lac-Saint-Jean.

Dernière mise à jour : 20 juin 2023

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